Skip to main content
Défier la démence – Le balado pour quiconque a un cerveau, par Baycrest


Vous pouvez cliquer sur les liens ci-dessous pour accéder rapidement à des parties spécifiques de cette page:

 

Défier la démence – Épisode 22 : Chaque cerveau est important

Cet épisode de Défier la démence explore le lien entre les troubles du développement et la démence. Nos invitées, Anna et Dewlyn Lobo, une mère et sa fille qui vivent à Ottawa, racontent leur parcours personnel et les difficultés auxquelles les personnes atteintes du syndrome de Down et leurs proches aidants peuvent faire face sur le plan de la santé. Ensuite, Dr Yona Lunsky du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH), explique pourquoi il est essentiel, pour notre santé physique et mentale, d’accroître la sensibilisation aux troubles du développement et de combattre les préjugés qui entourent ces troubles.
Épisode 22: Transcription

 

Principaux points à retenir

  • Les personnes ayant un trouble du développement ont plus de risque de développer une démence.
  • Leurs proches aidants sont eux aussi exposés à un risque accru de démence.
  • Les facteurs de risque de démence liés au mode de vie touchent tout le monde, mais les personnes ayant un trouble du développement et leurs proches aidants font face à des préjugés et à d’autres obstacles.


Principales mesures

  • Nouez le dialogue avec les personnes ayant un trouble du développement : ne présumez pas de leurs capacités.
  • Aidez chaque personne, peu importe ses capacités, à apporter des changements à son mode de vie et ainsi réduire son risque de démence.
  • Les proches aidants ne doivent pas négliger la santé de leur cerveau en vieillissant.
 

Ressources


Apprenez-en plus sur nos invités

Dewlyn Lobo et sa mère, Anna Lobo, habitent à Ottawa. Elles sont proches aidantes l’une de l’autre et ont choisi d’adopter un mode de vie axé sur les activités pour renforcer leur santé physique et cognitive. Dewlyn a 37 ans et elle vit avec le syndrome de Down. Elle travaille à temps partiel comme employée de bureau et recherchiste Web au Bureau de la santé et sécurité au travail à la Chambre des communes, à Ottawa. En juin 2025, ça fera 10 ans qu’elle y travaille. Âgée de 72 ans, Anna a commencé sa carrière comme infirmière à Mumbai, en Inde. En 2004, elle répond à une offre d’emploi pour infirmières au Nunavut et déménage à Rankin Inlet l’année suivante. En 2006, son mari et Dewlyn vont la rejoindre. Plus tard, la famille déménage à Ottawa. Aujourd’hui, Anna enseigne au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH), où elle accompagne d’autres proches aidants d’adultes ayant un trouble du développement sur le mieux-être et la santé cognitive. Dewlyn a aussi donné des ateliers auprès d’autres adultes ayant un trouble du développement au CAMH.


Yona Lunsky, Ph. D., PsychC, Fellows of the American Association on Intellectual and Developmental Disabilities, est directrice scientifique du Azrieli Adult Neurodevelopmental Centre, directrice du programme Health Care Access Research and Developmental Disabilities (www.hcardd.ca) et scientifique principale au CAMH, à Toronto, Canada. Elle est aussi professeure au département de psychiatrie de la faculté de médecine Temerty de l’Université de Toronto, scientifique auxiliaire à l’Institut de recherche en services de santé et psychologue clinicienne. Depuis plus de 25 ans, Dre Lunsky étudie la santé mentale et physique des adultes ayant un trouble du développement et de leur famille, et a publié plus de 300 articles sur le sujet. Elle travaille en étroite collaboration avec les personnes ayant un trouble du développement, leur famille et les dispensateurs de soins cliniques dans le but de cerner les lacunes dans les soins de santé et de concevoir conjointement des solutions novatrices.