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Défier la démence – Le balado pour quiconque a un cerveau, par Baycrest


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Défier la démence – Épisode 24 : Gros plan – Regard sur la perte de vision et la santé du cerveau

Cet épisode explore le lien entre la perte de vision non traitée et la santé du cerveau. Nous accompagnons Walter Kuntz, un retraité de Postes Canada âgé de 78 ans, qui nous raconte ses problèmes de vision et les victoires qu’il a remportées à cet égard, ainsi que les mesures qu’il a prises pour remédier à la détérioration de sa vue causée par la cataracte. Il nous fait également part de son expérience de la chirurgie oculaire et des avantages qu’il en a retirés. Walter Wittich, Ph. D., professeur agrégé à l’École d’optométrie de l’Université de Montréal, est le premier thérapeute certifié en basse vision du Québec. Il présente ses travaux menés avec des personnes âgées confrontées à une perte combinée de vision et d’audition, explorant la double déficience sensorielle et la surdicécité acquise. Il explique comment la perte de vision peut affecter le cerveau et propose des stratégies et des ressources concrètes pour permettre à chacun de protéger sa vision et de réduire son risque de démence.
 
Épisode 24: Transcription

 

Principaux points à retenir

  • Notre vision change avec l’âge.
  • La perte de vision, ce n’est pas seulement une vision floue : cela peut avoir une incidence sur la santé de votre cerveau et votre qualité de vie.
  • Corriger une perte de vision peut contribuer à réduire le risque de démence.

Principales mesures

 

Ressources


Apprenez-en plus sur nos invités

Walter Kuntz est originaire de Heidelberg, en Ontario, et aime travailler en plein air. Il possède un immense jardin de fleurs et déneige encore lui-même son allée de plus de 30 mètres. Ce joueur de cartes avéré est membre de trois clubs locaux. Il se passionne aussi pour le travail du bois. Lorsque sa vision s’est dégradée sur une longue période, on lui a prescrit des lunettes de plus en plus fortes. À un certain point, il ne parvenait plus à lire les journaux, même avec ses lunettes, et il lui était presque impossible de distinguer les graduations sur son ruban à mesurer. Lorsqu’il a développé une cataracte, il a décidé de se faire opérer à la clinique d’ophtalmologie de l’Université de Waterloo. Aujourd’hui, Walter est étonné de voir à quel point il voit bien. Il peut de nouveau lire des journaux et utiliser son ruban à mesurer, et n’arrive pas à croire à quel point sa cataracte avait altéré sa perception des couleurs et de la luminosité.
 
Walter Wittich, Ph. D., est professeur agrégé à l’École d’optométrie de l’Université de Montréal et consacre ses recherches à la réadaptation des personnes âgées confrontées à une perte de vision et d’audition. Il s’est d’abord intéressé à la perte de vision liée à l’âge, mais il explore maintenant la double déficience sensorielle et la surdicécité acquise. Ses recherches portent sur la science sensorielle fondamentale, les aspects médicaux, les facteurs psychosociaux et les approches de réadaptation de la perte sensorielle. Son parcours comprend une maîtrise en psychologie de l’Université Concordia, un doctorat en neurosciences visuelles de l’Université McGill et une bourse de recherche postdoctorale en audiologie de l’Université de Montréal. Il est le premier président du réseau international de recherche sur la surdicécité, le lauréat 2020 du 10e prix JT annuel du Centre canadien Helen Keller et est membre de l’American Academy of Optometry et de l’Association for research in Vision and Ophtalmology. Il est aussi le premier thérapeute certifié en basse vision du Québec.