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Défier la démence – Le balado pour quiconque a un cerveau, par Baycrest

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Défier la démence Épisode 1: Alléger la charge cognitive par la vision et l’audition

Bienvenue au premier épisode de Défier la démence! Les animateurs Jay Ingram et Allison Sekuler, Ph. D., vous donneront de l’information de base sur la démence, en mettant l’accent sur le fait que la perte des fonctions sensorielles constitue un facteur de risque important de la démence. Écoutez les récits inspirants de Laurie Harris, qui a reçu un diagnostic de perte de l’audition à l’âge de 6 ans, et de Walter Wittich, Ph. D., un expert en perte de la vision et de l’audition qui s’occupe d’un proche atteint de démence. Dans ce premier épisode passionnant, nous vous proposerons de l’information et des mesures concrètes vous permettant de préserver la santé de votre cerveau, en particulier si vous présentez une perte d’audition ou de vision liée à l’âge.     
Defier la démence est une version traduite du balado anglais Defy Dementia. Toutes les voix entendues dans Défier la démence ont été générées par un logiciel à base d’intelligence artificielle.


 

Principaux points à retenir

  1. Les troubles de l’audition et de la vision font partie du processus normal du vieillissement, MAIS il est important d’agir pour remédier à ces problèmes en se procurant des lunettes ou des prothèses auditives. Votre participation à des activités physiques, sociales et cognitives dépend de vos capacités sensorielles : il vous sera donc plus facile de vous adonner à vos activités avec les outils appropriés.
  2. La perte des fonctions sensorielles augmente la charge cognitive – il faut plus d’efforts pour entendre ou voir quelque chose, ce qui rend plus difficile l’accomplissement d’autres tâches, comme se souvenir de ce que l’on vient d’entendre ou de voir.
  3. Il n’est jamais trop tard (ni trop tôt!) pour prendre des mesures pour prévenir ou corriger la perte des fonctions sensorielles liée à l’âge.
 

Grandes lignes

Jay : « La démence est en fait un terme générique, et non un trouble particulier. La maladie d’Alzheimer est une forme de démence – de loin la plus courante – mais il en existe d’autres, comme la démence frontotemporale, la démence à corps de Lewy et la démence vasculaire. Chaque trouble est caractérisé par une dégradation progressive des cellules nerveuses – les neurones – et des connexions neuronales. Au fil du temps, le cerveau perd progressivement des capacités comme celles lui permettant de penser, de se rappeler certaines choses et de raisonner. »
 
Allison : « On prévoit qu’au moins 150 millions de personnes à travers le monde, dont un million rien qu’au Canada, seront atteintes de démence en 2050. Mais […] la démence n’est pas toujours un trouble génétique – en fait, les variants génétiques à l’origine de la démence ont été identifiés chez un nombre relativement petit de personnes – et ce n’est pas parce que votre grand‑mère ou votre grand‑père en est atteint que vous le serez aussi. »
 
Laurie : « À tout le moins, allez chez l’audiologiste, passez un examen permettant de consigner vos résultats de référence dans un dossier. Ainsi, si vous avez l’impression, l’année prochaine, par exemple, que votre audition s’est un peu détériorée, vous pourrez retourner chez l’audiologiste et passer un autre examen, ce qui vous permettra de savoir si votre audition s’est réellement détériorée ou s’il y a d’autres problèmes. »

Walter : « Je crois que, quelles que soient les difficultés qui se sont présentées ou qui se présenteront à chacun d’entre nous, il y a quelque chose que nous pouvons faire. Il y a une solution à portée de main. Il faut parfois faire preuve de résilience pour la trouver. Cela pourrait ne pas toujours être évident, mais nous sommes là depuis assez longtemps pour savoir beaucoup de choses sur les changements sensoriels et cognitifs. Nous devons simplement aller de l’avant et trouver ce dont nous avons besoin pour vivre la meilleure vie possible. »
 
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Ressources


À propos de nos invités

Laurie Harris, une Britanno‑Colombienne de 58 ans, travaille au sein d’une organisation qui propose aux aînés des services d’aide non médicale, tels que des services d’entretien ménager, qui leur permettent d’habiter plus longtemps leur domicile. Elle a reçu un diagnostic de perte d’audition à l’âge de 6 ans et elle a commencé à porter des prothèses auditives à l’âge de 24 ans. Il y a plusieurs années, elle a pris congé de son travail parce qu’elle se disait épuisée, en grande partie à cause de la charge cognitive nécessaire pour traiter le discours des autres lorsque l’on est une personne malentendante. Depuis, elle porte beaucoup plus attention à son cerveau. Elle médite et va à son rythme. Elle est également proche aidante, ce qui constitue une source de stress supplémentaire. Son mari a 22 ans de plus qu’elle et a besoin de plus en plus d’aide. Elle a repris le travail et mène une vie bien remplie. Même si elle est optimiste, elle regrette de ne pas avoir obtenu plus de renseignements sur la surdité et la charge cognitive plus tôt auprès de médecins et de ressources publiques.
 
Walter Wittich, Ph. D., est professeur agrégé à l’École d’optométrie de l’Université de Montréal, au Québec, Canada. Ses travaux de recherche portent sur la réadaptation des aînés souffrant d’une perte combinée de la vision et de l’audition. Ses domaines de recherche comprennent la science sensorielle fondamentale, ainsi que les approches médicales, psychosociales et de réadaptation de la perte sensorielle. Il est le premier président du Réseau de la recherche de Deafblind International et le lauréat 2020 du 10e JT Award du Centre canadien Helen Keller. Il est également membre de l’American Academy of Optometry et de l’Association for Research in Vision and Ophthalmology, en plus d’être le premier thérapeute agréé en basse vision du Québec. Depuis deux ans, son mari et lui s’occupent de sa belle‑mère qui vit avec eux. Elle souffre de démence vasculaire, de la maladie d’Alzheimer et des séquelles d’un accident vasculaire cérébral survenu il y a un an. Il a été danseur de ballet professionnel jusqu’à l’âge de 30 ans, puis a changé de carrière pour devenir chercheur.