Skip to main content
Défier la démence – Le balado pour quiconque a un cerveau, par Baycrest


Vous pouvez cliquer sur les liens ci-dessous pour accéder rapidement à des parties spécifiques de cette page:

 


Défier la démence, Épisode 2 : Vivre pour être social – Être social pour vivre

Bienvenue sur Défier la démence! Ce nouvel épisode passionnant explore le rôle de l’isolement social et de la solitude en tant que facteurs de risque de démence. Les animateurs Jay Ingram et Allison Sekuler, Ph. D., s’entretiennent avec Myrna Norman, qui a reçu un diagnostic de démence frontotemporale il y a 15 ans, et entendent parler de son parcours inspirant pour surmonter l’isolement. Ils discutent ensuite des effets physiques de la solitude sur le cerveau avec Michelle Carlson, Ph. D., professeure de santé mentale à l’École de santé publique Bloomberg de l’Université Johns-Hopkins. Soyez à l’écoute pour découvrir comment la solitude et l’isolement social peuvent vous nuire et comment vous pouvez prendre des mesures dès aujourd’hui pour favoriser votre bien-être émotionnel et cognitif.
Defier la démence est une version traduite du balado anglais Defy Dementia. Toutes les voix entendues dans Défier la démence ont été générées par un logiciel à base d’intelligence artificielle.

 

Principaux points à retenir

  1. La solitude, c’est le sentiment d’être seul. Il peut survenir, peu importe le nombre de personnes que vous connaissez. Vous pouvez être dans une pièce remplie de gens et vous sentir seul. L’isolement social est un manque de liens avec d’autres personnes. La solitude et l’isolement social sont deux notions différentes, mais étroitement liées.
  2. La solitude et le manque de contacts sociaux atrophient le cerveau et augmentent le risque de démence.
  3. Les interactions sociales peuvent ralentir ou même inverser ces changements cérébraux, alors agissez dès maintenant si vous souffrez de solitude ou d’isolement social. Progressivement, graduellement, vous pouvez sortir de votre coquille avec le temps, rencontrer de nouvelles personnes et aller dans de nouveaux endroits.


Principaux points saillants

Allison : « Dans le monde entier, principalement en raison de la pandémie, la solitude est officiellement reconnue comme un risque sérieux pour la santé publique. En 2021, le gouvernement japonais a même nommé son tout premier ministre de la Solitude, lui donnant pour mission de lutter contre l’isolement social. »
Jay : « En 2023, le Surgeon General des États-Unis a déclaré que la solitude était une épidémie, affirmant que le fait d’être coupé socialement pose un danger aussi mortel que de fumer 15 cigarettes par jour. Son rapport indique également que la solitude chronique et l’isolement social peuvent augmenter le risque de développer une démence chez environ 50 % des aînés, même en tenant compte des données démographiques et de l’état de santé. »
Myrna : « Je dirais tout d’abord [à toute personne ayant un diagnostic de démence] de ne pas s’isoler socialement. Qu’il est important de sortir tous les jours, et pas sur un trottoir en béton, mais dans un petit parc. Chaque quartier dispose d’un petit parc à proximité. Nous avons besoin de sentir la nature. La nature stimule les sens, profitons-en. »
Michelle : « Lorsque vous exercez votre cerveau, celui-ci est un peu comme un muscle. Vous ne pouvez pas négliger certaines régions. Elles doivent être continuellement sollicitées. Je pense que l’une des difficultés liées à l’isolement social, qui conduit à la solitude, c’est que nous devons mieux comprendre qu’il s’agit d’un exercice physique. Il doit être maintenu. »

Pour accéder aux sous-titres français, cliquez sur Paramètres (Settings) > Sous-titres (Subtitles) > Français (French).

 

Image infographique

 

Ressources

 

À propos de nos invités

Myrna Norman est coordonnatrice des bénévoles au groupe de soutien Purple Angels de Maple Ridge, en Colombie-Britannique. Il y a 15 ans, elle a reçu un diagnostic de démence frontotemporale. On lui donnait de cinq à huit ans à vivre, mais elle a choisi de faire face à son diagnostic en s’engageant davantage dans la vie sociale.

Michelle Carlson, Ph. D., est professeure de santé mentale à l’École de santé publique Bloomberg de l’Université Johns-Hopkins, membre principal du corps enseignant du Centre sur le vieillissement et la santé de l’institution médicale Johns Hopkins, et occupe des postes conjoints au Département d’épidémiologie et à l’École de sciences infirmières. Mme Carlson étudie la façon dont l’engagement social et le mode de vie protègent le cerveau et le corps vieillissants au moyen de la technologie portable, de l’analyse géospatiale de l’environnement bâti, de la neuro-imagerie et des interventions intégrées dans des mondes réels et simulés. Son objectif est de créer des environnements qui transcendent les barrières socioéconomiques afin de promouvoir en toute sécurité des activités physiques, sociales et cognitives enrichissantes. Ces travaux éclaireront la conception des interventions et la politique sociale visant à retarder la démence et le handicap, en particulier chez les personnes vulnérables et celles qui présentent un risque élevé de disparités en matière de santé.

Mme Carlson a publié plus de 190 articles évalués par des pairs et huit chapitres dans des revues et des livres de premier plan en neuropsychologie, en gérontologie et en médecine. Elle a fait partie du comité de rédaction des Journals of Gerontology : Medical Sciences pendant 12 ans. Elle est la chercheuse principale de trois R01 et a reçu plus de huit millions de dollars de subventions en tant que chercheuse principale de la part du National Institute on Aging, du National Heart, Lung and Blood Institute, du Department of Defense et d’autres fondations importantes.