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Défier la démence – Le balado pour quiconque a un cerveau, par Baycrest


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Épisode 4 : Soyons actifs – Renforcer la santé cérébrale

L’épisode 4 de Défier la démence est consacré à l’exercice physique et à son rôle essentiel dans la réduction du risque de démence. Nous parlons tout d’abord à Ernestine Shepherd, une culturiste de 87 ans. Ernestine raconte comment l’exercice physique est devenu son point d’ancrage pendant une étape difficile de sa vie et pourquoi il reste aujourd’hui un élément essentiel de son quotidien. Ensuite, nous nous tournons vers Jennifer Heisz, Ph. D., experte en santé cérébrale de l’Université McMaster, scientifique adjointe à l’Institut de recherche Rotman de l’Académie Baycrest et triathlonienne, pour connaître les façons dont l’exercice peut protéger le cerveau contre le déclin cognitif et la démence. Ne manquez pas ce nouvel épisode passionnant pour apprendre comment l’exercice peut améliorer la santé de votre cerveau.  
Defier la démence est une version traduite du balado anglais Defy Dementia. Toutes les voix entendues dans Défier la démence ont été générées par un logiciel à base d’intelligence artificielle.

Épisode 4: Transcription

 

Principaux points à retenir

  1. Faire de l’exercice tôt ou tard dans la vie peut réduire le risque de démence. Dans le cas de personnes souffrant de troubles cognitifs légers, il peut inverser les changements cérébraux négatifs, et dans le cas de personnes atteintes de démence, il peut ralentir la progression de la maladie.
  2. Il n’est pas facile de commencer à faire de l’exercice, mais la bonne nouvelle, c’est que le moindre mouvement est préférable à aucun mouvement. Par exemple, si vous restez assis pendant de longues périodes, essayez de vous lever pendant deux minutes deux fois par heure.
  3. Pratiquez une activité qui vous procure de la joie, comme la marche, la danse ou le sport, et faites-la régulièrement – inscrivez-la dans votre agenda ou entraînez-vous avec un partenaire.


Principaux points saillants

Allison : « Il est établi que l’exercice et l’activité physique sont bons pour le corps. Mais vous seriez surpris d’apprendre qu’ils sont également bons pour votre cerveau. J’entends par là “vraiment bons” pour votre cerveau. Peu importe l’âge, l’exercice physique peut réduire le risque de démence ou en retarder la progression si le diagnostic a déjà été posé. »
 
Ernestine : « Après que ma sœur Velvet soit décédée des suites d’un anévrisme cérébral, je lui ai promis de devenir culturiste. D’aider le plus de gens possible à vivre un mode de vie sain, heureux, positif et confiant. Et ce, en priant d’abord, en mangeant sainement, en sortant, en marchant et en soulevant des poids. C’est ce que je fais depuis l’âge de 71 ans. »
 
Jennifer : « Nous avons comparé l’inactivité physique au risque génétique de démence. Nous avons constaté que l’inactivité physique peut en fait annuler complètement un ensemble de gènes sains. On ne peut donc pas changer ses gènes, mais on peut changer son mode de vie. Il s’agit là d’un message très important et très stimulant pour les personnes qui savent que le simple fait de bouger leur corps peut contribuer à protéger leur cerveau en vieillissant. »
 
Jay : « Je pense que ces deux aspects sont étroitement liés, car pour que l’exercice physique soit bénéfique, il faut vraiment en faire. On ne peut pas décider : “Peut-être cet après-midi s’il fait beau”. Et c’est là que l’inspiration entre en jeu. Je pense donc que ces deux éléments contribuent à atténuer l’inertie que les gens peuvent ressentir. »


 

Vidéo d’une minute

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Image infographique

 

Ressources

 

En savoir plus sur nos invités

Ernestine Shepherd est une culturiste américaine bien connue pour avoir été couronnée la plus vieille femme culturiste de compétition au monde par le Livre Guinness des records en 2010 et 2011. Elle vient d’avoir 87 ans et bien qu’elle ne participe plus à des compétitions de culturisme, elle donne encore des cours dans une salle de sport locale. Alors qu’elles avaient respectivement 56 et 59 ans, Ernestine et sa sœur Mildred Blackwell sont allées essayer des maillots de bain et ont découvert qu’elles n’étaient pas en forme. Elles se sont promis de se remettre en main et ont commencé à suivre des cours de danse aérobique. Sa sœur a ensuite commencé à participer à des compétitions de culturisme sous le nom de Velvet, tout comme Ernestine sous le nom d’Ernie. Sa sœur est morte au début des années 1990 à la suite d’un anévrisme cérébral. Ernestine a sombré dans une grave dépression, mais a décidé de poursuivre sa carrière de culturiste, en partie en souvenir de sa sœur. Il y a quatre ans, son mari, avec qui elle était mariée depuis 65 ans, est décédé et elle est redevenue dépressive. Là encore, l’exercice physique l’a aidée à se rétablir. Aujourd’hui encore, elle utilise l’entraînement et la mise en forme pour se souvenir de ses proches.
 
Jennifer J. Heisz, Ph. D. est à la fois une triathlonienne et une sommité en santé du cerveau. Elle est professeure agrégée au département de kinésiologie de l’Université McMaster et directrice du NeuroFit Lab, qui a reçu plus d’un million de dollars pour soutenir son programme de recherche sur les effets de l’exercice sur la santé du cerveau. Elle a obtenu un doctorat en neurosciences cognitives de l’Université McMaster et a effectué un stage postdoctoral sur la santé et le vieillissement du cerveau à l’Institut de recherche Rotman de l’Académie Baycrest. Ses recherches portent sur les effets de l’activité physique sur les fonctions cérébrales afin de promouvoir la santé mentale et la cognition chez les jeunes adultes, les aînés et les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Mme Heisz a reçu de nombreux prix et distinctions pour ses contributions exceptionnelles à la recherche, notamment une Bourse de nouveaux chercheurs décernée par le gouvernement de l’Ontario, le prix des jeunes innovateurs de Petro-Canada et la Chaire de recherche du Canada sur la santé cérébrale et le vieillissement. Elle est l’autrice de Move the Body, Heal the Mind, un livre conçu pour aider les gens à surmonter l’anxiété, la dépression et la démence et à améliorer leur concentration, leur créativité et leur sommeil. Comme l’a souligné le New York Times, le livre documente « son propre parcours, de l’inactivité et des dépressions émotionnelles en série à l’entraînement au triathlon et à une sérénité croissante ».