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Défier la démence – Le balado pour quiconque a un cerveau, par Baycrest


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Défier la démence – Épisode 8 : Des solutions au sommeil pour un esprit éveillé

Joignez-vous aux coanimateurs Jay Ingram et Allison Sekuler, Ph. D., pour l’épisode 8 de Défier la démence, où ils élucideront le lien complexe qui existe entre le sommeil et la démence. Vous ferez la connaissance de Mary Hynes, une éducatrice spécialisée à la retraite qui mène une vie active et maintient son cerveau en santé, mais qui a des problèmes de sommeil. Ensuite, vous aurez la chance d’entendre le Dr Andrew Lim, un expert du sommeil du Centre des sciences de la santé de Sunnybrook et de l’Université de Toronto. Vous y apprendrez comment un sommeil de mauvaise qualité peut affecter la santé du cerveau et augmenter le risque de démence. Ne manquez pas ce nouvel épisode fascinant où l’on présentera des stratégies concrètes pour vous aider à maintenir votre esprit vif.
Defier la démence est une version traduite du balado anglais Defy Dementia. Toutes les voix entendues dans Défier la démence ont été générées par un logiciel à base d’intelligence artificielle.

Épisode 8: Transcription

 

Principaux points à retenir

  • Un sommeil de mauvaise qualité peut entraîner des conséquences physiques sur votre cerveau. Il peut aggraver l’inflammation, durcir les artères du cerveau, perturber la capacité du cerveau à éliminer les déchets et les toxines, et modifier les connexions synaptiques. Tous ces effets peuvent augmenter le risque de démence.
  • Il est important de passer du temps à l’extérieur et d’obtenir de la lumière naturelle pour réguler votre horloge biologique interne.
  • Avoir une routine avant le sommeil aidera votre corps à se préparer pour une bonne nuit de sommeil.
  • Certains troubles du sommeil peuvent nécessiter une attention médicale. Consultez votre médecin si vos problèmes de sommeil persistent.


Principaux points saillants

Allison : « Les scientifiques tentent toujours de répondre à certaines questions fondamentales. Des questions telles que : ''Est-il vrai qu’un mauvais sommeil peut causer la démence?'' ou, d’autre part, ''Un mauvais sommeil est-il un symptôme précoce de démence?'' Même si d’autres recherches doivent être menées, les faits démontrent que tout le monde devrait essayer d’avoir une bonne nuit de sommeil. »
 
Jay : « Récemment, des chercheurs de la faculté de médecine de Harvard ont compilé les données de santé de près de 3 000 personnes âgées de 65 ans et plus. […] Les données ont été comparées à celles de sujets ayant une durée de sommeil normale, laquelle a été définie comme se situant entre six et huit heures. Les personnes qui dormaient moins de cinq heures par nuit avaient deux fois plus de chance de développer une démence et deux fois plus de chance de mourir. »
 
Mary : « C’est frustrant. On est épuisé. On tombe dans le lit. On s’endort, puis on est complètement réveillé une heure, une demi-heure ou deux heures plus tard. C’est horrible. »
 
Andrew : « Nous avons mesuré le sommeil chez des aînés à l’aide d’une version plus sophistiquée des Fitbits disponibles sur le marché. Ensuite, nous avons examiné le cerveau […]. Nous avons découvert que les adultes dont les réveils sont très fréquents ont un niveau d’inflammation beaucoup plus élevé dans leur cerveau, et que cette inflammation engendre des problèmes de mémoire. »




 

Vidéo d’une minute

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Image infographique

 

Ressources

Conseils pratiques : 


Pour en savoir plus sur lien entre le sommeil et la démence :
Études sur le sommeil et la démence :


Apprenez-en plus sur nos invités

Mary Hynes est une éducatrice spécialisée à la retraite de 80 ans qui aime participer à diverses études de recherche en tant que sujet âgé. Jusqu’à il y a quelques mois, elle étudiait aux cycles supérieurs à l’Université de Toronto l’autogestion de la santé des aînés, mais elle a abandonné les études, car, à son âge, elle avait d’« autres projets ». L’an prochain, elle veut se rendre en Espagne pour parcourir le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, qui fait environ 600 km de longueur. Depuis qu’elle a quitté l’université, elle fait plus de travail communautaire dans le domaine de la santé et du vieillissement. Mary dit qu’elle « tente de concrétiser sa croyance dans la gestion de la santé des aînés en réduisant les risques et en adoptant un mode de vie sain ». De plus, elle est abonnée à un service de livraison d’aliments frais pour faire en sorte qu’elle ne manque jamais de fruits et de légumes pour préparer des repas sains. Lorsqu’elle n’est pas active physiquement, elle aime créer des modèles Lego et se lancer sur des projets artistiques.
 
Le Dr Andrew Lim est le chercheur principal de l’étude sur la santé du sommeil de l’Ontario. Il est scientifique du Programme de recherche des sciences du cerveau Hurvitz à l’Institut de recherche de Sunnybrook, professeur adjoint de neurologie à l’Université de Toronto et neurologue au Centre des sciences de la santé de Sunnybrook à Toronto. Il a obtenu son diplôme en médecine et fait sa résidence en neurologie à l’Université de Toronto, a suivi une formation complémentaire en sommeil clinique au Beth Israel Deaconess Medical Center de Boston et est titulaire d’une maîtrise en recherche clinique à la faculté de médecine de Harvard. Ses recherches portent sur les troubles du sommeil et la biologie du rythme circadien. Il cherche à comprendre comment la perturbation du sommeil et des rythmes biologiques, comme on le voit dans des situations comme l’insomnie, le travail par quarts et le décalage horaire, peuvent influer sur les risques de maladies courantes comme la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, les maladies du cœur et les accidents vasculaires cérébraux.